top of page

La reine de la jungle! (1re partie)

Flores, Guatemala

Après avoir visité plusieurs villes et sites archéologiques remplis de touristes (vraisemblement, tout le monde s'est donné le mot pour venir en Amérique centrale en même temps), j'avais besoin de m'évader l'espace de quelques jours pour me reconnecter avec la nature et faire de l'exercice.


Au début de mon voyage, j'ai rencontré un Canadien qui m'a parlé d'une excursion de plusieurs jours dans la jungle (au départ de Flores) pour voir des ruines qui datent de 800 ans avant Jésus Christ (!!!) et des animaux dans leur habitat naturel. Quand je suis arrivée à Flores, je me suis informée et j'ai décidé, un peu sur un coup de tête, de la faire.


On m'avait donc donné rendez-vous à 5h30 du matin le lendemain de mon achat devant l'agence de voyage avec qui j'avais fait affaire pour l'expédition. Comme nous sommes dans un contexte où le temps est relatif, il n'y a pas grand chose ici qui soit à l'heure. Nous sommes finalement partis vers 7h... avec un groupe qui n'était pas le mien. Je devais faire la randonnée avec quatre autres personnes, mais pour une raison que j'ignore, mon groupe est parti plus tôt (le jour d'avant?) et j'ai manqué le bateau.


Tout cela pour dire que nous prenons finalement la route pour se rendre au point de départ, c'est-à-dire la petite municipalité de Carmelita. C'est là où on devait commencer à entreprendre en l'espace de quelques jours les 120 kilomètres de marche. La route était absolument désastreuse... avec des nids de poule chacun grand comme le lac Saint-Jean. En chemin, j'ai senti de la fumée... et j'ai réalisé que le conducteur avait des problèmes avec le frein à main. On s'est donc arrêtés au beau milieu de la jungle (devant une maison vraisemblablement perdue) pour constater l'étendue des dégâts. Le conducteur n'avait malheureusement pas (mais pas pentoute) de connaissances mécaniques... Il a tenté de régler le problème par lui-même avant d'appeler du renfort... qui a mis 2h30 avant d'arriver.


Entretemps, la petite famille qui demeurait dans la maison perdue nous a apporté du café et des bananes frites... Et pour passer le temps, les plus jeunes de mon groupe (tous des étudiants en archéologie à l'ENAH de la ville de Mexico) ont joué au soccer avec les garçons de la maison perdue. Bref, ce fut une mésaventure qui nous a montré que 1) Les Guatémaltèques (du moins ceux-là) sont très chaleureux et accueillants et que 2) le soccer ici est un agent de socialisation qui n'attribue absolument aucune importante au statut social ou à l'âge (un peu comme le hockey au Canada!).


Pour en savoir davantage sur mon expédition elle-même, vous devrez encore patienter un petit peu...




POSTS RÉCENTS :
PAR TAGS :
Pas encore de mots-clés.
bottom of page